Y'a plus de sous Papa, y'a plus de sous Maman

Ainsi était le refrain d’une chanson de Ricet BARRIER (https://youtu.be/2cfoMFXf_uE), refrain clamé depuis bientôt plus de deux ans par le premier magistrat de la ville. Deux ans car outre le fait d’être l’un de ses principaux arguments de campagne, avec la non construction de la salle polyvalente omnisport, c’est celui qu’il martèle depuis qu il est à la tête de la mairie pour justifier une politique de l’immobilisme et du « rien faire ».

Et la chorale de la majorité municipale est bien en place,,,

L’article de Sud-Ouest daté du 19 mars 2016, signé de la voix de son maire, vient nous faire part de la mauvaise gestion budgétaire dont était victime la ville sous la précédente mandature tout en glorifiant les économies réalisées par la nouvelle majorité municipale. Elle vient nous alarmer, nous faire frémir, nous angoisser, nous prédire les foudres de l’enfer bref nous annoncer une augmentation des impôts.

Mais au fait à quoi sert l’impôt ?

Aux termes de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, il doit respecter deux principes, l’universalité, tout le monde doit payer, et la proportionnalité chacun selon ses capacités. Il est la possibilité qu’à une collectivité de réaliser des investissements pour créer un patrimoine public qui au final est le bien de tous. Il en va ainsi des écoles, des maisons de retraite, des hôpitaux, des voies de communication…

C’est ce bien commun qui permet l’élévation du niveau de vie de chacun par le mécanisme d’une redistribution sous la forme de services, qui sont le fondement de toute solidarité.

Et oui car c’est bien de solidarité dont il s’agit, et là le point de vue diverge avec celui de Monsieur TAUZIN.

Lui la solidarité il la confond avec le profit.

Il n’y a qu’à voir la teneur des propos qu’il défend lorsqu’il s’agit des migrants.

Cependant il ne faudrait pas qu’il oublie qu’il est au premier chef bénéficiaire de la solidarité au nom de l’impôt. En effet ses émoluments il les doit à l’existence même de ce principe.

Loin de nous le fait de remettre en cause ce système, remplir un mandat d’élu est parfois un travail à temps plein.

Mais attention maintenir les gens dans un climat délétère, pour justifier stratégiquement le fait de ne rien faire n’a qu’un temps.

Comme le chantait Coluche dans misère :

« Misère, Misère!
Peut-être qu'un jour ton président
Sentant monter notre colère
Misère, Misère!
Devant les peuples sans frontières
Alors il s'en mordra les dents »

A bon entendeur …